Alexandre Chevallier est actuellement en 3e année du cursus ingénieur de l'ENTPE, en voie d’approfondissement "Risques, pollutions, nuisances". Il a suivi en parallèle le master "Gestion de l'environnement", parcours "Gestion intégrée des ressources naturelles et des dynamiques et environnementales et paysagères" (formation proposée par l'Université Lyon 2 et l'École normale supérieure de Lyon).
Comme quelques-uns de ses camarades de promo, dans ce contexte de crise sanitaire, il a dû revoir son sujet de travail de fin d'étude qu'il devait réaliser pendant son stage au sein d'un bureau d'études environnementales. Son choix s'est porté sur un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : la prise en compte des enjeux de la transition écologique à l'ENTPE.
"Je devais réaliser mon travail de fin d'études (TFE) en bureau d'études environnemental. Je devais m'insérer en tant que chargé de mission dans l'organisme, sur les dossiers en cours. Ces missions devaient me permettre de traiter un sujet plus spécifique pour répondre aux attentes du TFE, qui portait sur les facteurs de vulnérabilité d'un territoire aux changements climatique et sur leurs prise en compte dans les documents stratégiques.
Il n'était pas possible de commencer le stage en télétravail, et la charge de travail étant imprévisible à la sortie de la crise, une annulation semblait donc probable.
J'ai donc préféré assurer un sujet en choisissant de traiter une problématique "en autonomie", en lien avec mon tuteur ENTPE qui m'a accompagné dans la définition du sujet et qui me conseille dès que nécessaire.
Je m'intéresse aujourd'hui à la prise en compte des enjeux de la transition écologique, au sens large du terme, à l'ENTPE, et en particulier dans les formations. Ce TFE me permet d'apporter une conclusion et un cadre à 3 ans de réflexions et d'échanges que j’ai pu avoir sur ces questions.
Les attentes des étudiant-e-s sont toujours plus grandes (et légitimes compte tenu de l'urgence climatique) et ils se mobilisent largement au travers des grèves pour le climat, de collectifs, ou encore de tribunes... Et en parallèle, l'enseignement supérieur revendique un rôle crucial à jouer dans la mobilisation et dans la compréhension de ces enjeux.
En février, une consultation des étudiant-e-s de l'ENTPE a notamment relevé qu'ils sont près de 84% à en attendre plus sur ces questions et à vouloir en parler. Et le contexte post-Covid donne une tonalité particulière au sujet...
Sur la base d'un état des lieux de ce qui est fait à l'école, l'objectif est donc de formuler des propositions pour aller plus loin dans la formation, pour affirmer la place de l'ENTPE comme "École de la transition écologique et solidaire" et pour engager une réelle dynamique collective et concertée sur ces questions. Les idées et les personnes engagées ne manquent pas !
Bernard Clément, responsable du département "Ville et environnement" à l'ENTPE est mon tuteur, et Marie Augendre et Christina Aschan, maitresses de conférences en géographie à l'Université Lumière Lyon 2 m'accompagnent également."
Si vous souhaitez contacter Alexandre pour en savoir plus sur son étude : Alexandre.Chevallier@entpe.fr