L’impact du confinement sur les politiques de lutte contre l’habitat indigne dans la Métropole de Lyon
The 26/05/2020Agathe Bongrand est actuellement en 3e année du cursus ingénieur de l'ENTPE, en voie d’approfondissement "Aménagement et politiques urbaines" (APU), et en parallèle elle suit le master "Politiques et stratégies urbaines et territoriales" à l'Institut d’urbanisme de Lyon (IUL).
Dans l'impossibilité de faire du travail de terrain en période de confinement, Agathe a dû revoir son sujet de travail de fin d'étude. Elle nous fait part de son nouveau sujet sur l’impact du confinement sur les politiques de lutte contre l’habitat indigne dans la Métropole de Lyon.
"Mon ancien sujet s’intéressait aux brigades de détection de l’habitat insalubre en région parisienne et plus particulièrement dans la ville d'Aubervilliers. Car le sujet du logement décent pour tous est une thématique qui m’importe particulièrement.
J’ai été contrainte de changer de sujet puisque la crise du CoronaVirus m’empêchait de faire du terrain, ce qui était essentiel pour ma recherche. J’ai donc choisi d’étudier l’impact du confinement sur les politiques de lutte contre l’habitat indigne dans la Métropole de Lyon.
L’objectif est de comprendre comment la lutte a pu se poursuivre, malgré le fait que l’action est majoritairement axée sur un contact avec les ménages les plus fragiles. Ne pouvant pas faire de terrain pour ma recherche, elle s’est donc dirigée vers l’adaptation partenariale du pôle de lutte contre l’habitat indigne.
Le pôle de lutte contre l’habitat indigne est composé d’une multitude d’acteurs : la Direction départementale des territoires (DDT) du Rhône, la métropole de Lyon, les services des différentes villes de la métropole, l’Agence régionale de santé (ARS), la Caisse d'allocation familiale (CAF), ainsi que des opérateurs privés.
Je réalise ce travail en étant encadrée par Mme Hannah, responsable de l’unité habitat indigne de la DDT du Rhône, et le processus et les politiques que j’étudie sont communes à l’ensemble des membres du pôle.
Pour ceux qui sont confinés dans un logement dégradé, c’est une double peine. A terme, il faudra prévoir comment anticiper ces crises, et s’adapter à un public qui peut ne pas être familier avec les outils informatiques et donc difficilement joignable."
Si vous souhaitez contacter Agathe pour en savoir plus sur son étude : Agathe.Bongrand@entpe.fr