Témoignages

/// Témoignages stages de mise en situation professionnelle (MSP)

Lucien PICHARD - promo 68

Lucien PICHARD - promo 68

Stage MSP chez Momentum Structural Engineers au Royaume-Uni

Je suis étudiant civil en VA bâtiment, en double cursus ingénieur avec l'École catholique d'arts et métiers (ECAM) de Rennes. J'ai fait un stage à Londres pour pouvoir travailler mon anglais et avoir des facilités à travailler dans une autre langue pour ma future carrière. L'anglais est pour moi, l’un des outils les plus important dans la carrière d'un ingénieur.
J'ai pour rôle d'assister les ingénieurs du bureau d'étude. mon travail va donc de la petite assistance sur des tâches basiques jusqu'à des projets de calcul de structure, seul et en autonomie, en passant par la production de fiches de calcul, de modèles de structure sur logiciel, etc.

Mes missions sont très variées, donc mon quotidien n'est jamais le même. Je travaille la plupart du temps sur mon poste de travail mais il m'arrive d'aller sur chantier de temps en temps. Nous sommes dans un open space avec des ingénieurs plutôt jeunes. Il y a 2 stagiaires de mon âge, 2 étudiants en dernières année et 4 ingénieurs qui ont moins de 30 ans dans les bureaux de Londres. L’ambiance est donc plutôt cool même si très professionnel.

J'ai pu acquérir une vision globale du travail d'ingénieur structure et une vision plus précise sur les enjeux structuraux d'un bâtiment. Je fais toute sort de projet très variés ce qui me permet de tout le temps apprendre de nouvelles choses sur les différentes manières de construire un bâtiment.

Erwan Sorin

Erwan SORIN - promo 68

Stage MSP à l'ambassade de France en Turquie

Je suis élève fonctionnaire en VA "Enviro", avec en tête l'envie de travailler dans le milieu de la gestion des barrages hydrauliques.

Il me paraissait intéressant d'avoir une expérience à l'étranger, et le stage "ambassade verte" correspond bien à mon profil. Néanmoins, j'ai choisi la Turquie de manière totalement aléatoire ! Ma principale mission est l'élaboration du bilan carbone de l'activité diplomatique française en Turquie, afin d'identifier les moyens de rendre cette activité en accord avec les engagements de la France sur le plan climatique. 
J'ai l'avantage d'avoir un cadre de travail assez souple. Je peux gérer mes horaires de travail afin d'accomplir ma mission et je travaille majoritairement en autonomie. Mais j'ai toujours le temps de découvrir la Turquie le soir et le weekend. C'est la première fois que je travaille dans un tel environnement professionnel : une centaine de collègue, des normes de sécurité importantes, une responsabilité en tant que représentant de la France à l'étranger... c'est intéressant d'évoluer dans un cadre aussi différent.

Mon tuteur, le secrétaire général de l'ambassade, cadre ma mission et fixe mes objectifs. Mais c'est avec l'ensemble du secrétariat général de l'ambassade que j'ai pu travailler. J'ai également pu échanger avec l'intendant, le cuisinier... et même avec monsieur l'ambassadeur, lors de la présentation de mes résultats devant tous les chefs de service.

Les enseignements que j'ai retenus : ne pas faire de blague à un inspecteur ! Néanmoins, avec un colonel de l'armée, on peut. Plus sérieusement, la nécessité de bien se comprendre avec ses collègues, car quand on est une centaine, la coordination des effectifs est essentielle. Sur le plan personnel, j'ai appris que la barrière de la langue est véritablement une barrière, et que rien ne vaut la cuisine française !

Madeline CORLOUER - promo 68

Madeline CORLOUER - promo 68

Stage MSP université du Colorado à Boulder

Je cherchais un stage en laboratoire de recherche en vue d'effectuer un doctorat en 4A, l'université de Boulder est connue pour son département d'ingénierie et l'Amérique est un des meilleurs endroits pour renforcer son anglais (compétence indispensable pour travailler dans le milieu de la recherche). 

Ma mission a été d'évaluer l'efficacité des smart materials en tant que système de recherche. J'ai réalisé ce projet du début à la fin à l'aide de mes tuteurs de stage : état de l'art, modélisation d'un bâtiment conforme aux normes françaises, modélisation du système d'ombrage, étude des paramètres pouvant influencer l'efficacité de ces systèmes, analyse des résultats et rédaction d'une revue scientifique. 

J'ai été amenée à travailler dans les locaux de l'université du Colorado sur le campus de Boulder. Le campus est très différent de l'ENTPE, il ressemble plutôt à la fac si on devrait faire un rapprochement. Le bâtiment consacré à l'ingénierie est un open space. Il y a aussi des salles de cours et des labos d'informatiques ainsi que les bureaux des chercheurs à l'étage. Chaque bâtiment est assez indépendant des autres et regroupe une spécialité académique. C'est très agréable d'y travailler puisqu'on a tout à portée de main (café, complexe, bibliothèque universitaire, même un centre de soin et des musées...).

Pour ma part j'ai deux tuteurs de stage différents. Le premier est le "référent", celui qui m'a donné le sujet et le second est un doctorant. Ce dernier m'aide surtout pour les questions d'ordre technique mais qui restent assez basiques (une fonction que je ne comprends pas sur le logiciel ou bien une donnée que je n'arrive pas à trouver...) pour les questions plus poussées et le rapport technique en lui même je m'entretiens avec mon référent. Toutes les semaines j'ai deux rendez-vous en visio avec chacun de mes tuteurs pour faire un point sur mon avancée ou plus au besoin. 

Travailler pour un laboratoire est très enrichissant puisque cela apprend très rapidement l'autonomie et la façon dont on gère notre temps. C'est aussi une façon d'approfondir un sujet en prenant en compte toutes les caractéristiques techniques que l'on a tendance à survoler lors des cours classiques. Une des parties les plus intéressantes pour moi a été l'apprentissage à la rédaction d'une revue scientifique selon les règles établies. En effet, j'ai été amenée à réaliser un état de l'art puis de nombreuses analyses. Le but est d'expliquer les résultats et de les mettre en cohérence avec le contexte, si ces résultats ne sont pas cohérents il faut alors savoir se remettre en question et trouver l'erreur ou bien expliquer d'où elle pourrait venir. 

Paul CHERENCQ - promo 68

Paul Cherencq

Stage MSP à l'ambassade de France à Washington

Je suis élève ingénieur fonctionnaire en 2e année en VA Bâtiment. J'ai choisi l'ambassade de France à Washington car c'était une opportunité de stage unique, cette ambassade étant la plus grande du réseau diplomatique français. Également, les Etats-Unis sont un lieu de rencontres professionnelles et personnelles uniques, et une expérience ici est toujours grandement valorisée en France.

Lors de mon stage, j'ai pu effectuer la mission "ambassade verte" qui a pour but la réduction de l'empreinte environnementale des emprises de l'ambassade de France aux Etats-Unis par plusieurs biais (bâtiment, mobilité des agents, gestion des déchets et des achats, etc.). 

Mon quotidien à Washington et durant ce stage n'est pas très original mais reste passionnant ! Je fais des propositions d'améliorations à mon tuteur qu'il analyse et accepte ou non, je sers d'interlocuteur aux agents de l'ambassade sur la thématique ambassade verte et tout ce qui s'y rattache. En dehors des horaires de travail, j'ai eu le plaisir de rencontrer la multitude de stagiaires et volontaires internationaux présents sur le campus diplomatique de Washington. Ces rencontres m'ont permis de connaître des parcours complètement différents du mien (étudiants Sciences Po, école de commerce ou d'autres écoles d'ingénieurs). 
Mon environnement professionnel dans l'ambassade est très agréable. La plupart des agents sur place sont des français expatriés, pour qui l'arrivée à Washington représente généralement la récompense d'une carrière brillante au sein du Ministère des affaires étrangères. La plupart des personnes avec qui j'ai pu collaborer, échanger ou travailler ont souvent été d'une grande bienveillance et pédagogie. 
Mes principaux interlocuteurs durant mon stage ont été évidemment mon tuteur, le secrétaire général de l'ambassade, les équipes de l'antenne régionale immobilière, ainsi que les adjoints du secrétaire général et le responsable de la logistique. 

Je tire de cette expérience de nombreux enseignements et apports. Tout d'abord professionnellement, j'ai pu voir "au cœur de la machine" comment fonctionne une administration publique telle que l'ambassade de France aux Etats-Unis et plus globalement le Ministère des affaires étrangères. Cette connaissance sera à mon avis, un plus dans ma future carrière d'ingénieur fonctionnaire. Sur le plan personnel, j'ai pu vivre ma première longue expérience à l'étranger, découvrir un mode de vie et une mentalité complètement différente. J'ai pu exercer mon anglais, faire de nombreuses rencontres, mais aussi visiter un pays où je n'avais jamais mis les pieds dans le passé (New York, Washington, Orlando, Outer Banks, Parcs de l'ouest, Philadelphie). Si c'était à refaire, je reviendrais sans hésiter !

Lucie LAMBALLAIS - Promo 65

Lucie Lamballais

Stage au sein du National Institute of Urban Affairs à New Delhi en Inde

Je suis en 3e année en voie d’approfondissement "Aménagement et politiques urbaines". J’ai souhaité faire mon stage MSP dans le monde de la recherche pour déterminer si ce domaine m’intéressait. Je voulais partir à l’étranger pour profiter de l’opportunité de vivre en immersion dans une autre culture pendant 4 mois, sans exigence particulière concernant le pays. J’avais également un intérêt à découvrir la vision de l’urbanisme dans une culture totalement différente de la mienne.

J’ai donc effectué mon stage au sein du National Institute of Urban Affairs à New Delhi en Inde. C’est un organisme de recherche affilié au gouvernement qui traite de problématiques urbaines à travers des projets de recherche sur des thèmes variés (assainissement, résilience urbaine, transport …). J'ai travaillé dans le NIUA-CIDCO Smart City Lab où j’étais chargée de rédiger une newsletter sur des projets urbains internationaux, à destination des employés de la CIDCO, un des aménageurs les plus importants du pays.

J’ai rédigé 9 articles d’environ 2000 mots sur les 4 mois du stage. Mon travail était divisé entre recherches bibliographiques et rédaction en anglais. Chaque article me prenait une semaine et jusqu’à 10 versions. J'ai travaillé en collaboration étroite avec un des chercheurs qui a écrit les autres articles, et sous la supervision ponctuelle de mon tuteur. J’avais également quelques contacts professionnels et informels avec les nombreux autres chercheurs présents sur place, ce qui m’a permis de toucher du doigt des domaines très variés.

Ce stage m’a été bénéfique sur plusieurs points. Tout d’abord, j’ai acquis une culture urbaine importante ainsi que la capacité de m’informer sur les enjeux actuels. De plus, la rédaction d’articles exigeait une grande rigueur scientifique, à la fois dans la bibliographie et dans la fiabilité des sources exploitées.
Plus globalement, ce stage m’a poussée à travailler en autonomie et à avoir confiance en moi concernant la prise d’initiative. J’étais considérée comme une force de proposition par mes collègues et ai toujours été bien accueillie. En outre, ce stage a répondu à mon questionnement initial concernant mon attrait pour la recherche : j’ai apprécié mes 4 mois passés à New Delhi, mais la manière de travailler suppose beaucoup de lecture et un travail majoritairement solitaire. Je sais désormais que je ne veux pas m’orienter vers ce type de parcours, et cela confirme mon choix d’un master opérationnel en 3e année.
Enfin, sur le plan personnel, vivre en Inde pendant 4 mois a été très enrichissant, j’ai fait de nombreuses rencontres et ai pu voyager presque tous les week-ends !

Yannick FUNG - Promo 65

Yannick Fung

Stage au sein du Consulat général de France à Hong Kong et Macao

Je suis étudiant-fonctionnaire en voie d'approfondissement « Economie des Transports ». Je suis également le Master Transport, réseaux et territoire (TRT) qui est dans la continuité de ma VA. J'ai effectué mon stage de 2e année de MSP au Consulat Général de France à Hong Kong & Macao.

J'ai orienté mes recherches de stage vers les pays de l'Asie car j'ai un attachement particulier et naturel à cette région du monde. En terme professionnel, ce territoire est intéressant car l'économie y est très dynamique et l'expansion de Hong Kong est continue ; c'est donc une opportunité pour comprendre le développement dans une ville dense. Bien évidemment l'immersion dans la culture de Hong Kong a également joué dans mon choix de destination.

Les missions de mon stage étaient d'établir un panorama sur le développement de la Smart City à Hong Kong. Plus concrètement, je devais récolter des informations sur les différents projets que porte Hong Kong via des recherches de bureau, des interviews, des conférences et des visites. Le rendu de mes travaux a pris la forme de notes, de compte-rendu et de monographie sur les projets étudiés.
En parallèle de ces missions, j'ai également été chargé de coorganiser une conférence sur la Smart Mobility et une signature d'un "partenariat" entre une association professionnelle hongkongaise, le MEDEF ainsi que la Chambre de commerce française à Hong Kong. Ainsi, j'ai pu contribuer à l'élaboration du programme de la conférence, de la liste d'invités et de la communication autour de cet événement.
Je travaillais dans un des locaux du Consulat général de France, situé dans une des tours du centre politique de Hong Kong (Admiralty) avec une vue sur le parlement hongkongais et le Victoria harbour. L'étage est partagé entre le Service économique, Business France et le Service culturel. Le Consulat général avait l'avantage d'être situé dans le centre économique et politique du territoire ce qui m'a permis de pouvoir rencontrer différents services du gouvernement et des grandes entreprises basées à Hong Kong.

Au cours des 5 mois de stage, j'ai eu l'occasion de rencontrer des acteurs du territoire très variés : des représentants du gouvernement et des entreprises hongkongaises (qui m'ont permis de comprendre les projets en cours et futurs), des représentants d'entreprises françaises à Hong Kong (qui m'ont permis de comprendre les enjeux français à Hong Kong) ainsi que des représentants français en mission à Hong Kong.

De ce stage, j'en tire une expérience professionnelle qui m'a aidé dans mon choix d'orientation pour la 3e année, qui est orientée vers l'économie des transports. Ces 5 mois m'ont également permis de développer une posture davantage professionnelle, notamment vis-à-vis d'acteurs très variés.

Pauline BORDET - Promo 65

Stage au sein du service économique de l’Ambassade de France au Canada

Je suis actuellement en 3e année dans la filière transport. Plus précisément, je suis la voie d’approfondissement "Ingénierie de la mobilité" ainsi que le master M2C (Mobilité dans les Mégas-cités) afin d’approfondir les aspects de modélisation, d’analyse, et d’optimisation du fonctionnement des réseaux de transports urbains. 

Pauline BORDET

J’ai effectué mon stage de fin de 2e année en lien avec le monde des transports mais en suivant une approche du secteur totalement différente. En effet, au sein du service économique de l’ambassade de France au Canada, j’étais chargée d’analyser l’état et la dynamique des mobilités durables au Canada et d’identifier les opportunités françaises. Pour cela, j’ai dû repérer, contacter et échanger avec de nombreux acteurs clefs et rédiger une note sectorielle sur le sujet. Au quotidien, mon travail consistait principalement à effectuer des recherches approfondies afin de préparer les différentes rencontres, à compléter mes connaissances pour donner suite aux échanges menés et à rédiger ma note. Au cours des 5 mois passés au Canada, j’ai pu participer à une trentaine d’entretiens avec des entreprises françaises implantées au Canada, des décideurs canadiens comme le ministre des infrastructures ou des spécialistes du domaine.

Le Canada s’est révélé un territoire d’exploration riche à plusieurs titres. En effet, il était passionnant d’observer, d’une perspective française, les différentes solutions développées par le Canada pour passer d’un modèle reposant sur le « tout voiture » à un modèle plus durable. Etant situé dans une province anglophone, j’ai également pu améliorer mon niveau d’anglais et échanger avec des personnes du monde entier. En parallèle, d’un travail très dense, j’ai pu découvrir des paysages canadiens à couper le souffle au côté de la petite équipe de stagiaire et de VIA de l’ambassade et aller rendre visite à des TPE New-Yorkais.

Ce que je retiens de cette expérience canadienne, c’est surtout le climat bienveillant dans lequel j’ai évolué. Cela m’a permis d’acquérir une plus grande autonomie dans mon travail et donc une nouvelle forme de confiance en moi. Partir 5 mois, c’est aussi s’immerger dans une nouvelle culture et faire face à un état d’esprit différent. L’ouverture d’esprit, la gentillesse, le caractère positif et chaleureux des canadiens m’ont profondément marquée. Je n’oublie pas les soirées passées autours d’un bon feu avec un paquet de chamallow, les brunchs du dimanche à manger beaucoup trop de pancakes au sirop d’érable. (Ils ne m’oublient pas non plus #les6petitskilosentropquej’airammenésduCanada).

Yann CATTINI - Promo 65

Stage MSP chez Artelia, conseil, ingénierie et management de projet

Je suis étudiant en VA Bâtiment, et en double-cursus ingénieur-architecte avec l'ENSAL. J'ai fait mon stage MSP à Paris. J'ai choisi ce lieu car on trouve là-bas parmi les plus gros projets en Bâtiment de France (et d'Europe plus généralement).

Yann CATTINI

N'ayant jamais habité à Paris, je souhaitais aussi découvrir la vie dans la capitale et expérimenter la mythique « Ville lumière » que l'on raconte dans les romans ... Je souhaitais travailler au plus près à la fois des ingénieurs et à la fois des architectes. C'est ce que j'ai pu faire en tant que stagiaire ingénieur maître d'œuvre sur le projet ORIGINE, dans le quartier de La Défense à Nanterre. Un maître d'œuvre d'exécution occupe une place de manager de projet et de coordinateur entre les différents acteurs du projet. Il est chargé de s'assurer que la réalisation est conforme au marché signé par l'entreprise générale. Je secondais alors le responsable des corps d'états architecturaux dans son travail, m'occupais du suivi de la réalisation de locaux témoins, réalisais des supports de réunion et de synthèse, des comptes-rendus, et répondais aux fiches question-réponse de l'entreprise générale.

Mon quotidien sur le projet ORIGINE était rythmé entre les diverses réunions pour traiter de problèmes rencontrés sur le projet et de thématiques notamment environnementales, de travail au bureau pour réaliser divers supports et documents ainsi que répondre à mes mails et appels téléphoniques, et visites de contrôle sur chantier.
Je travaillais au plus près du chantier, dans des bureaux situés juste à côté de celui-ci, donc en plein cœur de La Défense. C'était un cadre idéal et je dois dire que, même en les voyant chaque matin et chaque soir pendant près de 4 mois, la grande Arche et les buildings sont toujours aussi impressionnants ! 

Je travaillais en tant que coordinateur (par rapport au marché signé par l'entreprise générale) des différents acteurs du projet : j'ai donc été amené à échanger avec la plupart des acteurs que l'on peut être amené à rencontrer sur un projet de construction. Dans l'équipe dans laquelle je me trouvais cependant, je travaillais essentiellement avec des ingénieurs maîtres d'œuvre et des architectes de formation, qui faisaient sans distinction le travail de maître d'œuvre d’exécution. 

Il n'y a pas à dire, on ne revient pas de stage MSP comme on en est parti. C'est une expérience enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel : il permet de préparer l'entrée dans la vie active et la sortie de l'école (qui n'est pas toujours facile à accepter !). Que ce soit sur la posture professionnelle à adopter, diverses connaissances techniques, de l’expérience en communication, rédaction, réunions, ainsi que sur les perspectives professionnelles qui m'interpellent parmi toutes celles qui sont possibles pour un ingénieur en bâtiment, les apprentissages ont été nombreux.

Sur un plan plus personnel, Paris fut vraiment pour moi l'opportunité de découvrir autre chose, de découvrir le "après l'école", me montrer que l'on peut faire milles choses passionnantes même en dehors de l'ENTPE et de sa vie associative luxuriante et formatrice. Ce fut le premier pas vers une certaine autonomie par rapport à cela. Malgré tout, cette expérience de 4 mois n'a pas manqué de me faire sentir à quel point il fallait profiter du statut d'étudiant tant que nous en disposions !

Margaux BIETZER - Promo 65

Stage MSP à la fabrique de Bordeaux métropole

Margaux Bietzer

Je suis en voie d'approfondissement "Aménagement et politiques urbaines", et en Master d’évaluation et suivi des politiques publiques à Sciences Po Lyon.

J'ai passé 4 mois à Bordeaux dans le cadre de mon stage MSP à La Fabrique de Bordeaux Métropole, afin de participer aux missions de maîtrise d'ouvrage d'un projet d'aménagement économique, en phase pré-travaux. Mon travail a consisté à m'occuper des différentes thématiques en lien avec la gestion de projet. Elles traitaient des aspects financiers, environnementaux, et en rapport avec la communication. J'ai pu apprendre directement au contact des nombreux acteurs, et me rendre utile au quotidien en assistant le chef d'opération dans la gestion de ce projet.

Grâce à la longue durée du stage, j'ai participé à différentes phases du projet, travaillé avec différents services de la métropole, ce qui m'a permis de mieux appréhender les rôles des nombreux acteurs qui interviennent lors de la conception et la mise en œuvre d'une opération, des entreprises travaux aux maîtres d’œuvres en passant par les différentes collectivités territoriales. Cette expérience m'a permis de m'intégrer au sein d'une équipe pluridisciplinaire et d'être plongée au cœur d'un environnement professionnel concret.

Cléa TOURNIER

Italie

Erasmus à l’Université de Padoue en Italie

J’ai réalisé de février à juillet 2023 un Erasmus à l’Université de Padoue en Italie.
C’est une très grande université (plus de 10 000 étudiants) qui est composée de différents campus répartis sur plusieurs villes. Venant de la VA bâtiment, je faisais partie de la fac de génie civil et aussi de celle d’environnement car j’ai pu choisir les cours que je voulais suivre dans un catalogue. La seule contrainte est d’atteindre un équivalent de 30 ECTS mais cela m’a permis de prévoir mon emploi du temps. J’en ai notamment profité pour avoir cours uniquement du lundi matin au jeudi midi, ce qui me laissait beaucoup de temps libre pour voyager le we.

Padoue est une belle ville riche, très étudiante et dynamique, située à 15min en train de Venise. Il y a une gare très bien desservie qui m’a permis de voyager en sac à dos à travers l’Italie durant tout mon Erasmus et ce fut une expérience géniale, avec énormément de lieux historiques et culturels à découvrir en Italie ainsi que des paysages fabuleux. Je n’ai depuis que je suis rentrée qu’une envie : c’est de repartir !

L’Erasmus m’a également permis de parler beaucoup mieux anglais (car tous les cours sont en anglais) et dans mon cas également d’apprendre l’italien. J’ai rencontré d’autres étudiants venus du monde entier (littéralement russe, chinois, australien, anglaise, colombien pour ceux avec qui j’ai encore des contacts) et cela m’a permis de découvrir des cultures différentes et m’a donné encore plus envie de voyager.

Je ne regrette pas du tout de ne pas avoir fait de stage MSP car le TFE est suffisamment long pour acquérir une vraie première expérience professionnelle, et il n’y a pas non plus besoin de faire de rapport ni de soutenance à la fin de l’Erasmus contrairement au stage MSP. Attention quand même à avoir 28 semaines de stage durant votre scolarité à l'ENTPE, soit avec un stage IMP ou un TFE plus long, car sinon vous serez comme moi obligé de faire un stage de quelques semaines à votre retour. Cela change aussi un peu votre scolarité car vous n’avez aucun cours du 2e semestre en 2A. Pour résumé, j’ai trouvé que l’Erasmus était une expérience super enrichissante, que je referai sans me poser de questions et j’ai mille fois plus profité de cette période que mes camarades en stage qui devait travailler du lundi au vendredi de 8h à 17h !

/// Témoignages 3e année hors école

Mélanie VEISSIER

3e année hors école à l'Ecole des ponts Paristech (ENPC), département "Génie civil et construction"

J’ai choisi de faire cette 3e année hors-école pour avoir une nouvelle vision et un autre modèle d’apprentissage. En effet 60% des enseignants viennent d’entreprises. De ce fait les cours sont en parfaite adéquation avec le monde du travail.
J’ai pu particulièrement apprécier la diversité des projets, des conférences, des visites de chantiers, et également découvrir de nouveaux cours sur la conception d’ouvrages souterrains, des ponts.
J'ai effectué un projet routier enseigné par des responsables du réseau routier d'Ile de France, cela a été très enrichissant, et permet de développer des capacités d’autonomie et de s’initier au travail d’équipe.
Les intervenants de l’ENPC, pour la plupart issus du domaine privé, travaillent dans des sociétés avec lesquelles je devrai évoluer dans un futur proche. Cela m'a permis d’avoir approche différente des partenariats public/privé. J’ai ainsi pu réaliser des projets avec des professeurs de renom tel que Michel Virlogeux (Viaduc de Millau) qui nous a donné des cours de construction et conception des ponts. Mais également de confirmer mon envie de poursuivre mon projet professionnel dans le domaine de la maîtrise d'oeuvre routière. Toute cette formation est complémentaire à celle reçu à l’ENTPE.

Un autre point essentiel est le choix du cursus personnalisé selon ses gouts et aspirations, j’ai choisi management et économie de projet, la mécanique des fluides, le projet route, la conception des ponts, des ouvrages souterrains, de la géotechniques, la politique territoriales, pathologie des ouvrages d’art et plasticité. Tout un programme qui correspondait pleinement à mes attentes.

Ce qui m’a aussi beaucoup plu est cette grande diversité multilingue et interculturelle, un tiers des élèves sont de nationalité étrangère ce qui constitue une grande richesse et encore une fois un apprentissage nouveau. J’ai dû travailler en équipe avec un colombien et une brésilienne. Toutes nos discutions se sont faites en anglais et il a fallu apprendre à gérer nos différences. J’ai ainsi pu rencontrer plusieurs personnes issus de différents milieu : des élèves issus du concours communs, d’autres en double diplômes étrangers, et enfin ceux réalisant leur 3e année hors école comme moi.

J’ai eu la chance d’être intégrée dans cette école à la notoriété reconnu, afin de compléter ma formation. J’en remercie l’ENTPE qui m’a donné des bases solides et qui a soutenu ma candidature. Mes projets futurs sont tout d'abord de prendre mon 1er poste au cours de la primo-affectation à la fin de l'année puis je verrai de quoi l'avenir sera fait !

Profil Linked'In de Mélanie VEISSIER

Hugo GUILLAUME

3e année hors école en double diplôme à Polytechnique Montréal

"Le choix de faire une 3e année hors école est depuis le début de ma formation à l'ENTPE, un vrai objectif. Il me semble que la dimension internationale du travail d'ingénieur aujourd'hui, et d'autant plus dans le milieu du bâtiment, est fondamental. Ayant déjà étudié à l'étranger en classe de 1ère S, je savais que pour réellement profiter et s'imprégner d'un environnement différent, il était nécessaire d'y rester au moins un an. De plus, l'option du double diplôme est très intéressante pour travailler à l'international par la suite, puisque cela permet de disposer également d'un diplôme du pays d'accueil (en l’occurrence Canadien).

J'ai contacté le service international de l'école et me suis concentré sur l'option de Polytechnique Montréal, un établissement reconnu en dehors de l'Europe comme l'un des meilleurs établissements francophones d'ingénieries et qui malgré son enseignement en français, possède l'atout important de se situer dans une ville très dynamique d'un point de vue culturel. Le partenariat qui existe avec l'ENTPE permet de faire aussi bien un double diplôme, qu'un semestre d'échange à l'école Polytechnique, ce qui fait de ce partenariat un des plus actifs de l'ENTPE (nous étions 4 à partie en septembre).

Concernant l'expérience en elle-même

Le cadre de travail est assez exceptionnel, on est au coeur d'une Université immense, l'Université de Montréal, qui compte 2 établissements particulièrement reconnus que sont l'Ecole Polytechnique et HEC Montréal. Au niveau des cours, en tant qu'étudiant en double diplôme, je suis un cursus de maitrise qui débute par un semestre d'intégration à valider pour intégrer définitivement la maitrise puis nous organisons cette dernière avec un professeur chargé de nous suivre tout au long  de nos études et de valider notre choix de cours. Nous avons le choix parmi un panel important de cours dispensé à l'école Polytechnique qui m'a permis de suivre plusieurs cours de gestion de projet, en même temps que des cours plus techniques en mécanique du bâtiment, énergétique ou encore développement durable. Par ailleurs, il est également possible de suivre des cours de langues ou autres dans les établissements Montréalais suivant la disponibilité et la validation des cours par votre professeur. J'ai ainsi eu l'occasion de commencer le russe à l'Université de Montréal afin de développer d'autres compétences linguistiques.

D'un point de vue personnel

Montréal est une ville assez extraordinaire, très américaine dans ses dimensions même si elle reste une ville moyenne en terme de population. La ville dispose d'une offre culturelle assez incroyable avec des festivals et des évènements tout au long de l'année. On peut assister gratuitement à de très nombreuses conférences, participer à des évènements qui vont de la musique, aux sports en passant par l'art, la mode ou encore le cinéma. Bref, on ne s'ennuie pas à Montréal et en plus on est à quelques heures de New York, Boston, Québec, Toronto, Ottawa, les chutes du Niagara... C'est l'Amérique mais version francophone, il faut se préparer à croiser énormément de français et c'est peut être mon seul regret ici, c'est de ne pas être totalement dépaysé de ce côté là. L'école compte de très nombreuses nationalités différentes, mais il y a énormément de français en échange et finalement on retrouve des personnes avec des expériences assez similaire à la notre.

A l'avenir, j'envisage de travailler dans une organisation internationale d'aide au développement comme l'AFD en France ou la Banque mondiale, ce qui explique également ma motivation à partir étudier à l'international et à apprendre de nouvelles langues.

Dans tous les cas, cette expérience restera un plus non négligeable sur mon CV, et pour mon développement personnel. L'ENTPE offre de nombreuses possibilités de départ à l'étranger, et il est important de continuer à en profiter et à faire vivre les échanges. C'est une occasion unique de faire connaître notre école, de s'ouvrir à de nouvelles cultures, de nouvelles pratiques et d'enrichir nos compétences. Mais c'est surtout devenu une nécessité pour beaucoup d'ingénieur qui seront amené à travailler sur des projets d'envergures internationales et auquel on demandera une expérience à l'étranger."

Anaelle MARTY

2AMI à Polytechnique Montréal

Faire un semestre à l’étranger a été une expérience très enrichissante. Je voulais partir loin de la France et les cours de Polytechnique Montréal ainsi que la vie canadienne m’attiraient beaucoup. En étant étudiant, on s’intègre plus facilement à la vie canadienne qu’en étant un touriste de passage. Cette expérience m’a ouvert l’esprit : j’ai pu vivre comme une étudiante canadienne, ce qui m’a permis de prendre beaucoup de distance sur ma vie étudiante française. La culture et le mode de vie diffèrent aussi de la France. La population montréalaise est cosmopolite ce qui fait qu’on s’y sent vite chez soi. Les gens sont souriants et accueillants. C’est un pays très sécuritaire où l’on prend plaisir à sortir (surtout après l’hiver qui est assez rude). Pas loin de Montréal il y a des grands parcs naturels et aussi des montagnes où l’on peut faire beaucoup de randonnées. J’ai choisi des cours qui me plaisaient et me permettaient de pouvoir avoir de long week-end afin de voyager. Avec mon amie, Dona Mariet nous avons eu l’occasion de partir à Toronto et Québec, 2 grandes villes à proximité de Montréal. 

Même s’il fait très froid de janvier à mars, cela ne nous a pas empêché de sortir et de profiter des activités de Montréal et ses environs. Cette expérience m’a aussi appris certains côtés de la vie administrative ( sécurité sociale, recherche du logement depuis l’étranger, l’importance du Visa, etc.).

J’ai pris goût au voyage et cela m’a permis d’en apprendre plus sur moi-même. Ce fut  enrichissant autant du point de vue personnel que culturel.